Au fur et à mesure que les pays appliquent différentes mesures de déconfinement, les tendances en recherche démontrent un intérêt renouvelé pour l'avenir. Nous voyons davantage de questions du genre « à quoi ressemblera la vie après la COVID-19?» Qu'allons-nous en retenir? Qu'est-ce qui va changer?
Voici quelques points intéressants qui méritent réflexion et qui sont apparus sur le web à propos de certaines de ces questions :
EY a sondé 4 859 consommateurs à travers les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne pour développer un indice des consommateurs du futur (Future Consumer Index) afin d'analyser les effets à long terme de la crise actuelle sur les comportements des consommateurs. Après leur avoir demandé comment leurs préoccupations et habitudes de consommation avaient changé, EY a identifié quatre segments de consommateurs qui ont fait leur apparition pendant la crise de la COVID-19 :
Économisent et font des réserves (35 %)
Pas trop inquiets à propos de la pandémie, mais plutôt pour leur famille. Pessimistes en ce qui concerne les effets à long terme.
Sont durement touchés (27 %)
Les plus touchés par la pandémie. La plupart sont pessimistes à propos de l'avenir. Dépensent moins toutes catégories confondues.
Gardent leur calme et vont de l'avant (26 %)
Ne changent pas leurs habitudes de consommation. Ne sont pas touchés directement par la pandémie. S'inquiètent de voir les autres faire des réserves.
Hibernent et dépensent (11 %)
La plupart s'inquiètent à propos de la pandémie. Les mieux placés pour y faire face. Optimistes en ce qui concerne l'avenir. Dépensent plus en général.
Dans ce sondage, on a également demandé aux gens ce qu'ils pensent faire une fois la crise terminée. Cinq portraits de consommateurs ont fait leur apparition :
Reprennent leur vie normale (31 %)
Leurs habitudes de consommation demeurent largement les mêmes. Leur vie de tous les jours n'a pas vraiment été touchée. Les moins inquiets en ce qui concerne la pandémie en général.
Font preuve d'extravagances, mais restent prudents (25 %)
Revenu moyen à élevé. Très soucieux de leur santé, mais relativement optimistes même s'ils croient fermement qu'une récession mondiale se profile à l'horizon. Dépenseront plus dans les secteurs importants pour eux.
Restent économes (22 %)
Dépensent un peu moins, mais ont aussi fait des coupures drastiques. Essaient de se remettre sur pied. Parmi les plus pessimistes en ce qui concerne l'avenir.
Continuent de couper (13 %)
Les moins instruits. Les moins susceptibles de travailler. Coupent drastiquement leurs dépenses. Changent ce qu'ils achètent et la façon de le faire. La pandémie est une grande source d'inquiétude.
De retour en force (9 %)
Plus jeunes et au travail. Dépensent beaucoup plus dans toutes les catégories. Leur vie quotidienne a été très perturbée. Sont maintenant les plus optimistes.
Vous trouverez l'étude complète ici.
Un article paru récemment dans Strategy Online se penche sur une autre question qui affecte notre industrie, soit « quel est le rôle des événements et des expériences en direct à l'avenir? » L'article cite Craig Mawdsley, stratège en chef à AMV BBDO, qui a déclaré : « La seule chose qui est certaine est que tout a changé; ces plans que vous avez mis sur pause ne reprendront pas vie en les réchauffant au micro-ondes. Vos succès des prochaines années dépendront de l'attention que vous portez à la situation maintenant. »
L'article fait référence à des innovations design fonctionnant sans contact, antivirales et contrôlant des comportements bons pour la santé. Il est aussi question dans l'article de la nouvelle importance d'avoir un plan B comme facteur clé de réussite dans l'industrie des événements en direct à l'avenir.